Quel dur exercice que de prendre la plume et de trouver les mots justes pour témoigner de la merveilleuse aventure que nous avons vécu à Doumaïa.
D’abord en 2018, pour le suivi de notre première grossesse, celle de notre fille Elia, puis en 2020 pour le suivi et la naissance de notre deuxième fille Olga.
Quel soulagement, de savoir qu’on pouvait se faire accompagner uniquement par une équipe de sage-femmes qui sont dans le plus grand respect des personnes.
Doumaïa c’est ce que devrait être toutes les maternités. Ou les maisons de naissance devraient être la norme et non pas l’alternative.
Ça a été pour nous une équipe de sage-femmes en or, qui ont su être à notre écoute, celle de nos joies, mais surtout de nos doutes, de nos questions. Qui, la plupart du temps ont su nous apporter du réconfort et des éléments des réponses. Des sage-femme à l’écoute et dans la bienveillance. Un endroit où les violences qu’elles soient obstétricales, physiques ou psychologiques n’ont pas de
place.
On a aimé être bercé dans le cocon de Doumaïa, cette petite maison médicale, toute douce, aux couleurs chaudes. Chaque rendez-vous de suivi était comme une pause dans notre vie bien remplie pour se retrouver, ensemble, autour de notre bébé à venir.
On a aimé être accueilli-e-s par nos sages-femmes les quelques jours avant notre accouchement, dans des endroits tout cocon, tout doux. On a aimé la confiance qu’on a eu en ces femmes qui étaient là pour nous donner confiance, nous accompagner et non pas faire à notre place.
On a aimé donné la vie dans la baignoire de la petite chambre bleue, dans une ferveur naturelle, une lumière tamisée, dans des émotions au plus juste de ce qui était vécu, où la confiance permettait de se laisser aller. On a aimé vivre ça, et permettre à notre deuxième fille Olga, d’arriver dans la vie comme cela, aussi parfaitement. Pouvoir vivre cela en famille, avec le papa et notre grande fille.
Merci à vous toutes, pour ce beau projet, que vous avez réussi à pérenniser, qui donne une note d’espoir dans ce monde capitaliste et qu’on aimerait voir être la norme, partout, tout le temps !!
Longue vie à Doumaïa !
Sarah, Quentin, Elia et Olga